La nostalgie libanaise en 6ème inspirée du poème de Nadia Tuéni, « En montagne libanaise »
A la fin de son poème, Nadia Tuéni raconte :
« …Se souvenir —d’un
souvenir d’enfant,
d’un secret royaume
qui avait notre âge :
nous ne savions pas
lire les présages ;
dans les oiseaux
morts au fond de leurs cages,
sur les Monts
Liban. »
Et nos 6èmes de poursuivre :
Se souvenir – des cèdres
majestueux, les Cèdres de Dieu,
Des allées, des
sentiers, de ces arbres très vieux,
De Beyrouth, de ses
rues illuminées,
Des musées, des
monuments et des marchés.
Se souvenir – de la
grotte de Jeita,
De sa splendeur et de
sa beauté,
De mon Liban que j’ai
toujours adoré,
Des gens accueillants
qui m’ont tant inspiré.
Se souvenir – des
fêtes, de ces moments magiques,
De la joie des
enfants qui jouent de la musique,
Des moments heureux
avec la famille,
Des festins, des
rires, de la belle vie.
Se souvenir – des montagnes
de Faraya, du climat,
Des batailles de
neige, du ski, on ne les oublie pas,
De la famille réunie
autour du feu,
Des rires, des
anecdotes, tout le monde est heureux.
Se souvenir – des
villages modestes et éclairés,
Des paysages de la
nature enchantée,
D’uniques traditions
comme la Dabké,
D’un plat savoureux
et distingué, le taboulé.
Se souvenir - de la
citadelle de Jbeil,
Des promenades en mer
sous le beau ciel,
Du bruit des pêcheurs
au visage souriant,
Du coucher du soleil
impressionnant.
Se souvenir – de mon
pays le Liban,
De sa nature, de ses
paysages captivants,
Des gens qui sèment
le bonheur,
Enracinés au Liban
dans l’esprit et le cœur.
Se souvenir des
cloches
de Noël qui
retentissent dans mes oreilles.
Du vent qui souffle
dans mes cheveux.
Je contemplais ce
paysage merveilleux.
Se souvenir des repas
de dimanche
Que ma grand-mère
faisait par amour.
Se souvenir du chant
du coq à chaque fois que le matin se lève
et que passe la
lumière à travers ma fenêtre, quelle merveille.
Se souvenir de ma
ville, Jounieh où on partait au restaurant pas que pour manger.
Se souvenir du ciel
émerveillé par la lune qui brille de tous les côtés.
Se souvenir d’une
rose, du jardin
d’une histoire d’amour
sans fin
se souvenir d’un
drapeau rouge blanc et vert
au milieu, comme
symbole un cèdre
se souvenir d’une
man’ouché, d’un taboulé
de tous les repas
qui, ici sont une spécialité
se souvenir d’un rêve
d’enfant
celui qui me prenait
la tête lors d’une promenade
dans le Mont Liban.
Se souvenir que la
vie au Liban est merveilleuse,
Notre famille ici est
précieuse.
Dans nos montagnes le
vent qui traine,
Nous fait oublier
notre peine.
Se souvenir d’un
paysage relaxant,
Qui est pour nous
important.
Nos cœurs battent en
nous,
le Liban est pour
nous tous.
Se souvenir d’un
monde toujours à nos côtés et des regards croisés.
Se souvenir de la mer
qui brille comme une médaille.
Se souvenir des bons
moments,
Du chanteur, du mage,
et du boulanger,
De l’appel de la
mosquée, des châteaux croisés,
Sur les Monts Liban.