La confiance en soi chez l’enfant
Réunion des parents le jeudi 8 mars
Les parents ont un rôle principal dans le développement de la
confiance en soi chez l’enfant, c’est par leur amour inconditionnel et leur
acceptation de lui, tel qu’il est, qu’ils vont l’aider à mieux grandir. Les
parents sont chargés de contenir leur enfant dès la naissance, car c’est à
travers le maternage que l’enfant augmente son sentiment de sécurité. En plus,
il est recommandé d’encourager l’enfant en permanence, de valoriser ce qu’il
réussit et le féliciter lors des acquisitions.
Quand l’enfant sera autonome, il deviendra plus responsable de ses
actions, ainsi sa confiance en soi évoluera et, par suite, il se respectera
davantage et percevra ses capacités d’où la croissance de son estime de soi.
Autonomie = confiance en soi = estime de soi
Actions à mener qui favorisent la confiance en soi chez
l’enfant :
Penser aux
réussites
Demander à
l’enfant des choses qu’il est capable de faire (objectifs réalisables et
convenables pour son âge)
Découper
l’objectif en petites étapes, donc petites tâches faciles à exécuter, procéder
pas par pas pour lutter contre le sentiment d’échec. C’est le fait de réussir
des petits défis qui est valorisant pour l’enfant
Prendre
conscience de ses ressources et de ses qualités (journal des réussites, ses
capacités, liste des échecs surmontés…)
Apprendre à
l’enfant à voir ses points forts – ma vision pour lui en tant que parent est
très importante pour mettre son potentiel en relief
Penser à des
stratégies pour faire face aux problèmes vécus. (Discuter ensemble des
problèmes rencontrés, les solutions essayés si elles sont pertinentes ou non…)
Laisser le
choix à l’enfant et le rendre responsable de ses propres décisions tout en
jouant le rôle de guide parental et donner notre avis quand il le faut
Intégrer
l’enfant dans des activités de groupes où il vivra la socialisation à travers
des expériences constructives au niveau du partage, de la communication, de
l’éveil, de la connaissance de soi, de l’autonomie, du développement de ses
capacités… (ex : Scout, Mouvements religieux, Volontariat dans des ONG,…)
Pratiquer un
sport individuel ou collectif (pour accroître sa confiance en soi et non pas
pour un but de performance)
Mobiliser le
réseau social (entourage, grande famille, voisins, amis…) à encourager l’enfant
au niveau du processus (efforts, travail fourni,…), des sentiments (content de
lui, ravi, fier…) et de la description positive des actions (ce que je vois, …)
Partager devant
les autres ses acquisitions, son progrès, ses achèvements ainsi, il se sentira
fier de lui-même et utile
Valoriser
l’effort fait, pas le résultat final. (même si le résultat est négatif)
Donner de la
valeur à l’enfant autant que son action le mérite pour rester en lien avec le
vécu et ne pas déstabiliser l’enfant par rapport à la réalité extérieure. (ni
plus car il risque d’être égoïste et d’écraser les autres, et ni moins car il
sentira l’infériorité et le doute vis-à-vis de soi. Dans les deux cas, il ne
sera pas accepté dans les groupes d’où le problème de socialisation)
Evaluer ses
sentiments
Lui demander de
vous apprendre des choses qu’il connait et que vous ne connaissez pas
Mener l’enfant
à réclamer ses droits en public, à faire des contacts, à prendre des
initiatives (commander un plat au restaurant, acheter un chocolat et payer,
demander un numéro de téléphone…)
Lui apprendre
les postures du pouvoir : se tenir droit, relever sa tête, sourire aux
autres, regarder dans les yeux, s’exprimer clairement à haute voix
Donner à
l’adolescent de l’argent et voir comment il les dirige, et faire une évaluation
après un certain temps
Respecter
l’intimité de l’enfant et interagir uniquement lors des urgences. (Lui laisser
un espace libre pour s’exprimer, se défendre, jouer avec ses amis, …).
Une mauvaise confiance en soi entrave les études et déstabilise
l’enfant. Si l’enfant a des difficultés scolaires, c’est qu’il souffre ;
tous les enfants aiment réussir, et il ne fait pas exprès de nous embêter. Il a
peur de l’échec, il stresse beaucoup surtout s’il y a des changements
personnels ou familiaux survenus. Il faut l’aider, le motiver, croire en lui…
et valoriser ses aptitudes extérieures différentes de ses résultats
scolaires.
Puisqu’un père ou une mère représente l’exemple pour l’enfant, il est
nécessaire de refléter une image équilibrée de soi face à nos enfants à travers
nos attitudes et nos messages. Un parent très dominant, cassant, très confiant,
ayant une forte personnalité ou un égo élevé constitue un risque pour l’enfant
de sorte que ce dernier ne se sentira pas à la hauteur de lui. De même si l’un
des parents a une très faible personnalité, s’il est effacé, n’a pas d’avis, ne
sait pas prendre des décisions sérieuses, risque de transmettre une image
négative à l’enfant en le menant à être inférieur aux autres, soumis, et par
suite manquer de confiance en soi.
C’est à travers notre vision en tant que parent, famille,
éducateurs, entourage, amis… que l’enfant s’appropriera son image de
lui-même ; donc veuillez à cibler le positif pour développer une meilleure
confiance en soi.
Autonomie de l’enfant
Réunion des Parents le vendredi 16 février 2018
L’autonomie est un besoin chez tout individu. Chaque personne
recherche à devenir indépendante des autres, à se débrouiller seule et à
prendre ses propres décisions. Alors, il est nécessaire de préparer son enfant
à devenir un adulte autonome donc à être responsable, à assumer les
conséquences de ses actes, à se sentir épanoui.
Pour
aider votre fils à devenir autonome, votre rôle parental serait
de:
Surmonter vos peurs et vos craintes.
Ne pas faire les choses à sa place, lui laisser l’opportunité
d’expérimenter ces choses ainsi, il
apprendra à faire la tâche lui-même à travers l’entraînement.
Croire en ses capacités.
Le surveiller et vous retirer graduellement en lui gardant une
certaine liberté.
Comment favoriser l’autonomie ?
Encourager
l’enfant en permanence et avoir une approche positive ; le motiver
toujours pour progresser car il a besoin de se sentir fier quand il accomplit
une tâche.
Admettre ses
maladresses, accepter qu’il ne soit pas parfait, comprendre ses erreurs.
L’échec fait partie de l’apprentissage.
Lui confier de
petites responsabilités et tâches domestiques de la vie quotidienne.
Laisser
l’enfant confronter des difficultés, ne pas intervenir au moindre problème pour
l’aider, lui apprendre à gérer ses conflits en pensant à des solutions
aidantes.
Lui laisser la
liberté de décider, il aime être le libre arbitre en lui proposant des choix
fermés parfois (convenables à l’avis des parents).
Avoir des
attentes réalistes envers votre enfant : prendre en considération son âge,
respecter son rythme, comprendre ses limites.
Lui donner le
temps de faire tout, en étant patient avec lui, attendre quelques minutes.
Le temps qu’on croit perdre pour l’apprentissage sera un temps
gagné ultérieurement quand l’enfant sera capable d’être autonome plus tard.
Investir du temps pour gagner du temps.
Attitudes qui limitent l’autonomie :
Surprotection :
elle rend l’enfant faible et vulnérable, elle limite ses initiatives, et
déresponsabilise l’enfant puisqu’il sera sûr toujours que ses parents prendront
la relève à sa place.
Comparaison
avec les capacités des autres (fratrie, amis, …).
Forcer
l’enfant, mettre trop de pressions sur lui va parfois retarder son
apprentissage.
Déranger sa
concentration sur une tâche : intervenir sans l’attendre, ne pas respecter
son rythme.
Un enfant doit apprendre à ranger ses jouets dès l’âge de deux ans.
Il s’habitue peu à peu à l’organisation. Cette responsabilité doit grandir avec
lui pour couvrir d’autres zones et pour qu’il puisse commencer à gérer ses
affaires à la maison. Il est censé s’occuper de ses affaires à l’âge de quatre
ans (gourde, anorak, livres, jeux, outils…) Il doit commencer à se prendre en
charge (s’habiller seul, faire son bain, sa petite toilette, dormir seul dans
son lit,…).
Tout ceci se fait sous la surveillance des parents, et leur
intervention est nécessaire en cas de besoin d’aide quand l’enfant le signale
ou lorsqu’un danger surgit. L’enfant a toujours besoin d’accompagnement et de
supervision mais il faut lui accorder la possibilité d’essayer, et même s’il a
une autre façon de faire les choses, il faut respecter son style et sa façon de
faire puisque, l’essentiel, c’est le résultat final qu’il doit atteindre.
Autant on prépare notre petit en lui apprenant à faire, et en lui
donnant confiance, autant il sera autonome.
Sanctions et récompenses
Réunion
des Parents le vendredi 12 janvier 2018
Combien de fois tu as répété à ton enfant ne monte pas sur les
canapés avec tes chaussures, n’ublie pas ton cahier à l’école, ne joue pas
avec les fruits au supermarché… tu lui as fait plusieurs punitions pour qu’il
ne recommence pas, pour qu’il change son comportement désagréable et pourtant
il continue… d’où l’inefficacité des punitions.
Selon Filliozat: les punitions ne responsabilisent pas. Elles
enseignent la peur d’être pris, l’excitation du défi et la défiance envers
l’adulte.
Par quoi remplacer les punitions?
Remplacer les
punitions par l’empathie: Capacité de ressentir les émotions de quelqu'un d'autre, d'arriver à se mettre à la place d'autrui.
Enoncer
et expliquer des règles claires et précises
Préciser
à l’ avance avec l’enfant les conséquences négatives d’une transgression d’une
règle.
Exprimer
nos attentes en tant que parents face à nos enfants
Ecouter
l’enfant ne signifie pas céder à ses désirs, mais si ce qu’il a dit m’a
convaincu je peux être flexible.
Remplir
son réservoir affectif
Repérer
les besoins des enfants et comprendre quel besoin se cache derrière chaque
comportement :
Besoins physiologiques (le sommeil, nourriture,…)
Besoin d’attachement (émotionnel)
Besoin intellectuel
Besoin d’autonomie
Besoin spirituel
Proposer
des choix fermés
Laisser
les choses se passer naturellement et demander de réparer (sans crier).
Ex : un enfant qui salit la table ou renverse l’eau doit nettoyer
lui-même, ainsi il répare sa faute et assume les conséquences de ses actes. Il
ne faut pas faire à sa place.
Donner
à l’enfant l’opportunité de trouver une solution et accompagner l’enfant pour
que la transgression devienne une occasion de progrès.
Echanger
ensemble durant les temps calmes pour renforcer les liens et parler des
situations difficiles.
Prendre
du temps pour soi en tant que parents. (vider le stress et avoir une énergie
positive).
Renforcer
positivement les bons comportements et les attitudes positives à envisager.
Proposer des substituts aux mauvais
comportements ou utiliser les histoires, les morales, les devinettes, les jeux
pour l’apprentissage de bonnes habitudes.
Time
out (l’enfant est en retrait dans un coin spécifique tout seul ou sur une
chaise déterminée au time out, où il aura à réfléchir sur ce qu’il a fait et
les conséquences engendrées ainsi que la réparation de son erreur. Bien sûr il
doit être accompagné, et s’il a moins de cinq ans, il est incapable de faire la
relecture tout seul sans bouger ou sans se distraire. Le temps requis est une
minute/âge. Ex : 4min pour 4 ans)
Réorganiser son intérieur (changer le cadre,
l’organisation et la disposition du meuble selon l’âge des enfants).
Attitudes
à éviter:
Les punitions violentes et blessantes.
Les messages destructeurs négatifs
L’humiliation surtout devant les amis et les autres et les
moqueries sur l’enfant
La vengeance et faire la même chose que lui
Les punitions collectives pour tous (la fratrie, le groupe
d’enfants, la classe…)
Attitudes
à adopter :
Respecter l’enfant
L’aimer toujours malgré ses erreurs (ne jamais dire Je ne t’aime
plus)
Refuser son comportement et non sa personne
Soutenir la relation parentale (je suis parent pour toujours)
Continuer ma communication avec mes enfants, ni les notes, ni
les difficultés scolaires, ne limitent mon lien familial.
Autorité parentale :
Ce n’est pas normal de ne pas avoir d’autorité sur ses enfants.
Clarifier pour l’enfant notre rôle d’éducateur et lui faire vivre
la différenciation entre parents et amis.
Toujours mettre des limites et affirmer notre désaccord concernant
un mauvais comportement
Donner le temps pour apprendre à l’enfant et l’élever à faire bien
Il est nécessaire que l’enfant vive des frustrations (retrait de
privilège)
Utiliser la fermeté par le ton, le langage, la posture. Il faut que
l’enfant comprenne la différence entre le jeu et le sérieux.
Avoir des attentes réalistes et pas très élevés.
Les récompenses motivent l’enfant, mettent en valeur ses réussites
et valorisent son effort de changement vers un comportement positif. Mais si
elles ne sont pas équilibrées et contrôlées, elles constituent un risque de
chantage affectif, de manipulation et l’enfant n’aura plus envie de collaborer
et d’avancer.
ALLONS vers une éducation positive, vers une parentalité positive.
Passer un temps de qualité avec mon enfant
Réunion des Parents le vendredi 8 décembre 2017
Le stress envahit la vie des gens surtout les parents qui sont débordés par les grandes responsabilités qu’ils ont en charge. Il y a toujours trop d’exigences, et le problème majeur c’est le manque de temps. Pour cela les parents stressent, d’où le sentiment de frustration. Alors, il est nécessaire de ne pas se culpabiliser et de garder ses idées en tête :
Sélectionner par ordre de priorités les tâches à faire.
Comprendre qu’on ne peut pas tout faire à la fois, ainsi que le travail ne finira jamais.
Attendre l’heure du coucher des enfants pour s’occuper de certaines responsabilités familiales ou bien laisser mon enfant participer avec moi dans quelques tâches de la vie quotidienne et le responsabiliser selon son âge.
Essayer de trouver des moments spécifiques avec ma famille et optimiser chaque instant du quotidien.
Ne soyez pas obsessionnel, il faut des fois mettre de côté certains détails pour profiter de son temps avec sa famille.
S’investir quand ils nous appellent (à leur hauteur).
Profiter des opportunités pour entamer un moment de qualité (pas de temps perdu) trajets, salle de bain, salle d’attente…
Temps de qualité = disponibilité totale = Attention extrême = concentration maximale.
CHAQUE MOMENT ENSEMBLE COMPTE BEAUCOUP.
L’ENFANT NE RESSENT PAS LE STRESS, IL A SEULEMENT ENVIE DE JOUER, IL VEUT S’AMUSER.
Dans plusieurs situations, les parents sont très occupés et les enfants essayent d’exagérer dans leurs comportements pour attirer l’attention de leurs parents car ils ont besoin d’eux. Ce qui est important à savoir, c’est d’expliquer à l’enfant l’incapacité du parent à être avec lui durant ce moment ; il va apprendre la patience en attendant le moment où le parent sera disponible à l’écouter.
Moments de qualité :
Jouer ensemble : ce qui est très important pour les enfants, ceci développe leur estime de soi, le partage, le respect de l’autre, la patience,…
Cuisiner et préparer des repas, ainsi que manger en famille.
Jardiner et approfondir sa relation avec la nature.
Câlins et massages.
Communiquer avec ses enfants et partager des sujets profonds.
Chanter, rigoler, se déguiser, bricoler ensemble.
Raconter une histoire.
Participer aux taches ménagères quotidiennes (les enfants doivent s’y impliquer).
Prier en famille.
Alors, il est recommandé de Prendre le temps de s’intéresser à ceux qu’on aime, de Passer des moments ensemble et savourer ses instants car chaque moment raté ne reviendra pas car la vie passe trop vite.